Reportage
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Une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés en présence d’élus de gauche ce lundi en face du ministère de la Transition écologique à Paris, en solidarité avec Thomas Brail. L’état de santé du militant, perché en haut d’un platane depuis dix-huit jours pour protester contre le chantier de l’A69 Castres-Toulouse, se dégrade.
Dix-huit jours de grève de la faim plus tard, Thomas Brail périclite. «Quitte à faire une grève de la soif, j’irais jusqu’au bout» a même affirmé le militant aux députés de la Nupes venus le soutenir ce lundi au pied de l’arbre où il est perché avec deux autres activistes, en face du Ministère de la transition écologique, à Paris. Il proteste depuis plusieurs mois, aux côtés du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA), contre le chantier de l’A69 Castres-Toulouse, dont le tracé menace d’abattage des centaines d’arbres. Sa technique ? Monter à 10 mètres de haut, à la cime d’un platane, et y accrocher sa tente. Et il le connaît bien cet arbre du boulevard Saint-Germain, Thomas Brail : il y a quatre ans, il y était déjà monté, afin de s’opposer à l’abattage de 26 platanes à Condom (Gers).
«Maintenant, il faut arrêter de couper des arbres pour faire des routes» s’indigne Sandrine Rousseau. La députée écolo s’inquiète pour la santé de «l’Écureuil», surnom donné aux militants perchés en haut des arbres. Sur place, une cinquantaine de manifestants applaudissent les trois activistes. Certains tentent même de se rendre devant la porte du Ministère, avant d’être rapidement repoussés par les forces de l’ordre. Pour la députée du Tarn Karen Erodi (LFI), il est urgent que Clément Beaune réagisse : «Il faut que leur com s’arrête et qu’ils passent à des actes concrets». Dans un courrier adressé aujourd’hui à l’élue, le Ministre des transports a rappelé son «
