Alexis Issaurat a été mis en examen dans quatre dossiers distincts et placé en détention provisoire pour deux d’entre eux après avoir été extradé lundi de Bosnie-Herzégovine vers Paris. Agé de 36 ans, Issaurat était recherché par les autorités françaises malgré un feu vert de longue date des autorités bosniennes.
Il a été interpellé le 27 décembre en possession d’armes de guerre et a fait l’objet d’une mesure d’expulsion du territoire bosnien et d’interdiction d’y revenir. Lundi soir, il a été mis en examen dans quatre dossiers pour lesquels il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt ou des plaintes. Ces dossiers concernent des propos antisémites, des incitations à la guerre raciale, des menaces proférées contre un procureur de Nice, et des menaces de mort à l’encontre d’une tiktokeuse en 2021.
Alexis Issaurat est suspecté d’avoir ciblé le procureur de Nice qui avait diligenté plusieurs procédures et une instruction ayant donné lieu à l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre pour participation à une organisation criminelle, détention d’arme, et incitation à la haine. Il a également déclaré avoir combattu en Ukraine au sein du bataillon Azov, attirant de nombreux militants de l’extrême droite française. Issaurat a été condamné à plusieurs reprises en France pour violences, détention, trafic et usage d’armes.
