“Comment vous sentez-vous avant de retrouver le public français? Ça fait plaisir, je suis content de jouer devant le public français. Il y a eu beaucoup de tournois à l’étranger, beaucoup de voyages aussi, c’est un peu fatigant. Donc de rentrer en France pour Bercy, et jouer Metz à la maison, ce sont deux tournois indoor sur dur que j’adore, donc ce n’est que du plus.
D’autant que tout se passe bien sur les courts ces derniers temps pour vous… Oui, il y a eu plein de bons matches, j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer sur des grands courts et des gros joueurs assez régulièrement. Il y a eu deux quarts (à Pékin et à Shanghai) et une demi-finale à Bâle la semaine dernière, ce n’est que du positif.
« Il me manque encore un petit trophée ou un gros tournoi, ça pourrait me faire rentrer dans les 20 »
Vous êtes déjà assuré d’arriver tête de série à l’Open d’Australie. Quel est votre objectif de classement maintenant? J’ai envie d’aller le plus loin possible. Le premier truc, c’était d’arriver tête de série à l’Open d’Australie et d’essayer de faire la meilleure saison possible. Maintenant, j’espère faire mieux que ça, si je peux me rapprocher du top 25, top 20, ça peut être sympa aussi, je serai un peu plus protégé en Australie. Je vais essayer de vivre un beau truc cette semaine, ce serait bien.
Vous semblez plus complet, plus frais qu’il y a deux ans, alors que vous aviez gagné un gros tournoi (à Halle) ? Oui complètement. Je ne suis pas le même joueur. J’ai gagné en confiance. Dans mon jeu, je suis beaucoup plus stable. Il y a deux ans, j’ai fait un gros tournoi où je me sentais bien, c’était comme un coup d’éclat. Alors que là, je me retrouve quasiment au même classement sans avoir fait un résultat incroyable, sans avoir gagné un énorme titre. Ça prouve que je suis de plus en plus constant, de plus en plus solide. Il me manque encore un petit trophée ou un gros tournoi, ça pourrait me faire rentrer dans les 20 et me rapprocher des 15, c’est excitant.”
